Les nouvelles technologies numériques
ont bouleversé la vitesse de l’information, modifiant ainsi notre vision du
monde.
Nous sommes aujourd’hui, comme le dit Paul Virilio, dans un monde de
la totalité, c’est-à-dire une '' mondialisation des affectes en temps réel ''. L’émotion
a pris le pas sur l’analyse. Hors il convient d’opposer à cette vitesse de l’information,
une lenteur de l’analyse. C’est dans cette optique que Paul Virilio préconise
la formation d’une ‘’université du désastre’’, chargée d’étudier cette nouvelle
révolution industrielle formée par la combinaison du numérique et de l’environnementale.
Il ne s’agit pas dans cette université de porter un regard catastrophique sur l’avenir,
mais de comprendre comment le monde est en train de se former sans nous, être
curieux de ce qui nous entoure et prendre le temps de l’analyse et de la
réflexion.
Nous devons être les '' explorateurs
du sens de notre époque ''.
Afin de mieux comprendre les
enjeux politiques et métaphysiques de cette nouvelle révolution industrielle,
nous vous conseillons de
regarder le
reportage suivant : '' Paul Virilio : Penser la vitesse '' réalisé par Stephane
Paoli.
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